jeudi, septembre 21, 2006

Un envolé d'oiseau

La chambre est froide mais c'est à ce demander si ce n'est pas l'ambiance qui y règne que la température qui fait que cette pièce est désagréable. Tout autour, on entends des cris et des pleures. Des enfants, très jeunes qui expriment leurs douleurs et leurs colère de ne pouvoir voir les couleurs du soleil. Le seul enfant qui ne cri pas est celui que mes pensées ont bercé. Il sait qu'il va rejoindre ceux qui pleureront pour l'éternité.

C'est le regard posé à la fenêtre que mes pensées voguent
À tenter d'imaginer un visage qui n'existera pas
À voir un regard qui ne s'ouvrira pas
Une ombre de plus dans cette morgue.
Avec ce même regard, les yeux pleins d'eau
Que je suis cet envolé d'oiseau

De tes premiers pas maladroit
De la vie que tu mènerais comme un roi
À cause de certaines craintes et un manque d'amour
Ton sommeil durera toujours
Blotti dans le plus beau des landeaux
Bercé par un envolé d'oiseaux

Quand j'y pense, la vie continue là où la tienne c'est arrêté
Les couleurs d'automne sont chaude et mon coeur glacé
Que ce soit Antoine ou Éléonor
Que j'ai eu raison ou que j'ai eu tords
Je vois ton âme partir sur un bâteau
Guidé par un envolé d'oiseaux.

La voilà qui reviens, le teint pâle et le regard vide. Il fait aussi froid. Toute faible, elle me sert dans ses bras et moi, je lui murmure à l'oreille que tout va bien aller.