La Maison d'Ivoire

Une maison. Une grande, très grande maison. Si immense qu'elle pourrait être une ville en soi. Certaines sections de la maison en sont même des quartiers que des domestiques oubliés où des itinérants sédentaires y ont élus lignés et domiciles.

Certaines pièces vous conduisent à des chutes de couleurs qui donne ces teintes au ciel lors de couché de soleil. D'autres pièces conduisent à des salles où l'on se demande s'il s'agit d'un four ou s'il s'agit d'un endroit qui ouvrira une autre porte et qui mènera ailleur encore. Il y a même une petite partie de cette maison oublié par le temps et qui nous conduit en 1980.

Cette maison est immense. À l'extérieur, elle est fait de marbre et d'ivoire. Des sculptures de plusieurs dignitaires y sont gravés et les escaliers sont aussi de ces gravures couché sur le côté. Des portes et des fenêtres à n'en pus finir et d'une hauteur qui donne le vertige.

J'y ai rencontré plusieurs personnes ou devrais-je dire créatures dans cette maison mais la plus marquante fût cette fille aux jambes très courtes, sans genoux muni de trois ou quatre griffes situés derrière ses pieds. Un mélange de pied humain et de serre d'oiseau. Chevelure blonde et yeux très bleue.

J'ai passé une bonne partie de la nuit à courrir dans cette maison. Soit à pourchasser ou à être pourchassé. À dessiner des cascades de couleur sur la chute, à comprendre le fonctionnement d'une pièce précise, à être regarder comme si l'on était fou dans ces pièces retro ou encore à seulement comprendre l'existance de cette maison... et je ne sais même pas ce que j'y cherchais.