Délire nocturne

Encore cette nuit je me suis réveillé à regarder autour de moi. À regarder cette vie qui sommeil encore enroulée dans les couvertures. À écouter la mélodie du silence que l'on entends seulement à 3 heure du matin. À me demander si une fois de plus, le destin m'a mené jusqu'ici ou si c'est moi qui s'est rendu jusque là.

La gorge sèche dû à une fin de grippe et le dos crispé par l'éternelle douleur nocturne, je me lève tant bien que mal tout en glissant doucement mon bras pour éviter de réveiller ceux qui ont trouvé le sommeil sur ce dernier.

La nuit est calme et un peu fraîche. L'eau est froide et douce. Les souvenirs sont perdus et courent partout où ils peuvent. Des souvenirs de la journée, de la semaine... certains qui datent de quelques mois et d'autre de plusieurs années. Samhain est à peine terminé que le stationnement est couvert d'un tapis de feuille délaissé par les arbres trop fatigué de porter encore leurs poids.

Ce parfum me manque déjà. Ce nez dans mon cou et ce souffle dans le creu de mon oreille. Le verre vide et la gorge soulagé, je retourne tranquillement sous ces draps. La tête qui repose sur l'oreiller à regarder ce que l'avenir m'offre. À regarder la beauté de la nuit qui rayonne le jour. À chercher le sommeil sur le bout des doigts où simplement m'amuser à les faire courrir.

Il fait noir. La tête tourne. Mon corps me quitte et me voilà de nouveau endormis pour quelques heures. Mais je connais cette maison............