jeudi, avril 27, 2006

Correspondance de coeurs égarés (8)

Quand le grand vent qui court le long de la plaine endormie
Un vieux cowboy sur son cheval avance dans la nuit
Tandis qu'il va sous le brouillard poursuivant son chemin
Il voit surgissant des ravins
Des cavaliers sans fin.

De noirs taureaux, les yeux brillants, les sabots d'argents
Crachant par leurs naseaux des jets de jeu, des jets de sang.
Ils vont criant de peur, troupeaux maudit de Lucifer
Surgit dans un galot de fer, des portes de l'enfer.

Les cavaliers du ciel
Alors courant ivre de sang après tout ces troupeaux
Des cavaliers de tout les temps saisissant leurs lassos
Couvert de boue, couvert de pluie, vent courant l'infini
Notre pays ressemble à l'agonie de vieux mourant maudits.

Le vieux cowboy entends son nom crié par une voix
La voix d'un cavalier disant:
« Copain, prends garde à toi!

Il faut changer ta vie
Pour ne pas poursuivre avec nous,
Couvert de sang, couvet de boue,
De ternies et des fous.

Les Cavaliers du Ciel
Tibi

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