dimanche, juin 19, 2005

Pour toi Truiax... Gaïa t'as pas oubliée

J'ai marché dans la ville sans entendre le bruit appaisant des oiseaux.
Au lieu de cela, j'entendais seulement le bruit violents des autos.
À regarder un ciel gris de nuages artificielles lancés par des camions-citernes.
Qu'à cette cacophonie, on lui mette un terme!

J'ai approché Truiax, un érable de plusieurs génération
Dans une forêt encore vierge de béton.
Je l'ai senti vibré de peur et d'angoisse à mon approche
Il avait peur qu'un autre humain s'amuse encore sur son écorce.
Ma main attérit sur son tronc, tout affaiblis de graffitis
Puis mes bras se déposèrent autour de lui
Et c'est à ce moment que je l'ai senti pleuré
C'est à ce moment que j'ai pus le consoler.

Je suis revenu dans ma ville, acceuillante et grouillante de civilisation
À admirer encore ces arbres en bétons
Mais pourquoi vouloir encore torturer la nature
Alors qu'elle nous offre ce qu'il y a de plus pure?
Prenez le temps aujourd'hui dans votre ville pour entendre les oiseaux
Et d'oublier tout ces bruits d'autos.
Serrez fort un arbre pour consoler son chagrin
Pour qu'un plus beau jour s'offre à vous demain matin.

korbeau

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