La tristesse d'une larme

(IV-2)

Imagine la tristesse d'une larme qui s'envole sur la mélancolie pour découvrir l'horizon de tes yeux qui, hélas, me sont impossible à contempler. Imagine son parcours, aussi gracieux qu'un papillon et avec la couleur mystérieuse de la lune qui respire le doux parfum tes cheveux.

Imagine la tristesse d'une larme qui prends vit là où le soleil se cache pour y pleurer la perte de l?être chère. Cet endroit de bonheur et de tristesse, où je me retrouve à chaque soir avec toi, regardant ta beauté s'épanouir comme une rose toute fraîche de rosé qui s'y dépose sur tes joues lorsque je te regarde et que je te dis tout bas : je t'aime.

Imagine la tristesse d'une larme qui, seule, pleure l'amour qui est à des milliers de kilomètres. Là où ses yeux ne peuvent l'atteindre mais où son coeur est énormément attaché.

Imagine la tristesse d'une larme qui parle à son ombre, toute la joie qu'il a vécu avec celle qui était toujours présente. Celle qui l'a valorisé, qui a su l'aimer. Celle qui l'a apprivoisé.

Imagine la tristesse d'une larme qui ne peut protéger sa bien-aimée. Qui ne peut lui montrer combien il l'aime chaque soir. Qui ne peut se faire pardonner pour toutes les fois où il a réduit en cendre, le plus beau palais de cristal d'automne éclairé par les rayons de l'été.

Imagine la tristesse d'une larme qui meurt doucement dans tes bras, même lorsque tu n'y est pas mais, qu'avec joie, renaît dans tes yeux lorsque je te vois, lorsque tu reviens doucement, tendrement, amoureusement vers moi qui ne mérite pas cet amour.