mardi, mars 15, 2005

Korbeau à l'OSM

Mark Wigglesworth a dirigé ce soir l'orchestre symphonique de Montréal qui présentait en première partie la Symphonie n°4 de Michael Tippett et en deuxième partie, Concerto pour violon et violoncelle en la mineur, opus 102 de Johannes Brahms avec comme invitée Akiko Suwanai et Natalie Clein ainsi que quelques extraits symphoniques des Maîtres chanteurs de Richard Wagner

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1 commentaire:

korbeau a dit...

C'est en sirotant un verre de porto que j'attendais dans le hall d'entrée que l'orchestre symphonique commence son concert. Rien de trop beau, Salle Wilfrid Pelletier, rangé D siège 8. En d'autre mots: direct au centre, drette en avant!

Quel ne fut ma surprise par la suite de voir à quelques bancs de moi, monsieur Edgar Fruitier (LE M.Burn québécois) s'installer pour apprécier ce concert. Ce n'était pas un grand porto mais quand même très agréable à mon palais.

Mark Wigglesworth fait son entrée. Il s'installe et débute tranquillement la Symphonie n°4 de Tippett. une belle entrée pour les oreilles sauf le couple d'anglais qui passait leurs commentaires un peu trop fort mais heureusement pour la pièce, ils se sont tût assez vite merci.

La particularité de cette symphonie est le changement de thème sans pause que Wigglosworth a bien travaillé. Ce morceau s'écoute les yeux fermé... sauf pour le moment où les xylophones arrivent. On aurait pus briser un miroir à la place que ce aurait pas été mieux symphonique. Un délice... meilleur que le porto.

Lors du Concerto, j'ai découvert une Akiko enjouée sur son violon et une Natalie passionnée. Et passionnée est un faible mot. Elle jouissait à se donné corps et âme à cette pièce. On pouvait entendre sa respiration tellement elle était dedans. Elle volait presque la vedette à Mark. Akiko ne donnait pas sa place non plus. Avec une robe très simple de couleur lilas, les notes et le rythme qu'elle avait nous faisait voyager dans l'univers de Brahms avec une aisance comme si elle avait ce don de nous entraîner avec elle. "Standing ovation".

C'est Wagner qui a conclut ce concert avec une oeuvre qui était pas dans sa cacophonie habituelle. Mark nous a fait vibrer l'introduction du troisième acte de l'opéra de Sachs puis, ce fut le tour des choeurs chantés à la louange de Sachs (acte 3)interprété avec un quatuor de cors et le chant du cordonnier (acte 2)laissé aux cordes. La Danse des apprentis continua la balade pour s'enchaîner d'un tour de baguette avec la Marche des maîtres chanteurs. Le prélude à l'opéra conclua d'une façon grandiose comme un concert de ce nom sait se terminer.

Durée total du concert: 2 heures.

korbeau